Lieu: Galerie FRANCIS BARLIER 36 Rue de Penthièvre Faubourg Saint Honoré 75008 Paris
Exposition « un carnet de dessins de Venise » de Rémy Aron et une sélection de peintures pour la période de fin d'années : Jie Wang, Didier Lapène, Pascal Vinardel, Jie Wang, Christophe Giral...
Entre les deux périodes de confinement, du 9 au 13 octobre 2020, Rémy Aron avec Natalie Miel, est allé passer 5 jours à Venise.
La Galerie Francis Barlier montre aujourd’hui, les dessins faits sur nature, durant ce séjour.
Ils sont comme les traces, - sans reprise, sans repentir- , d’une parenthèse qui le relie, avec nostalgie, à ses espaces et manières anciennes…
Ces dessins seront exposés du 23 décembre 2020 au 2 janvier 2021, avec une sélection spéciale d'oeuvres de la collection de la Galerie Barlier, pour agrémenter les fêtes de fin (et de début) d'année.
La visite est uniquement sur rendez-vous, sauf le jour de vernissage (23/12/2020), et du finissage (02/01/2021), mais la commande pourrait se faire par courriel et par téléphone de la galerie, votre oeuvre vous sera livrée ou expédiée, après le paiement par un des moyens disponibles : virement bancaire, WeChat ou Alipay. Le frais de port vous seront offerts pour le monde entier.
Exposition physique à la galerie.
Exposition physique à la galerie.
Les oeuvres non exposées, mais leur oeuvres faisant partie de la collection de galerie participent à l'exposition en ligne. Vous pouvez cliquer sur son nom dans la liste des artistes pour voir la disponibilité. Vous pouvez demander un rendez-vous pour voir l'oeuvre originale.
Ces dessins de facture classique, à la mine de plomb, proviennent d’un carnet de voyage. Ils ont été faits durant cinq jours exceptionnels dans cette Venise que j’ai tant aimée.
Tout dans cette cité est un prétexte à arrêter sa promenade et à dessiner. La lumière qui baigne, dans des miroitements rares qui courent sur les choses, donne un sentiment évident d’harmonie dans la dimension de ses proportions remarquables. Les partis de composition s’arrangent naturellement avec ses propres recherches, entre sa main et son regard.
Avec un petit siège on passe à Venise des moments délicieux, entouré des grands maîtres sur les places ou dans les églises et les académies.
Cette période était en plus, vraiment particulière, car la masse habituelle des touristes de la Cité des Doges était absente. Le calme régnait et les circulations étaient fluides.
J’ai souhaité montrer ces dessins, faits quelques jours après ma dernière exposition à la Galerie pour sortir de l’idée d’une approche trop linéaire de soi-même. En effet, cette exposition avait présenté un travail de compositions dont certaines peintures, très récentes, venaient directement du premier confinement.
Ce rapprochement à la Galerie Barlier me semble un moyen de faire dialoguer, une nature aimée et des compositions plastiques plus abstraites.
Je remercie Thierry Liu, le curateur de la Galerie, et Francis Barlier de l’avoir permis.
Le temps du jour, sur le motif, permet, en suivant la course du soleil, deux séances. Le temps d’atelier aussi et c’est justement là, peut-être, que le peintre ou le dessinateur occidental se rapproche du peintre chinois. Celui-ci tente de concentrer toute son énergie dans l’action, sans reprise, puisque l’encre sur papier l’interdit. Le résultat est simplement, à part la justesse des oeuvres réalisées, le témoignage de l’état du peintre et de sa bonne connexion avec lui-même et avec le monde dans la parenthèse de l’action de dessiner ou de peindre.
Que ce soit avec le crayon ou avec le pinceau, les traces qui subsistent, ne sont, plus que l’idée d’une perfection, que des témoins, emprunts de nostalgie, de temps déjà révolus…
Rémy Aron